En cohérence avec les positions exprimées dans nos communiqués du 21 mai (L’ATIG pousse de travers) et du 10 juin (La dévalorisation de trop pour les DPIP), les élus SNDP-CFDT n’iront pas à la commission administrative paritaire spécifique des directeurs pénitentiaires d’insertion et de probation ayant pour unique ordre du jour le pourvoi de postes de référents territoriaux pour l’agence nationale du travail d’intérêt général.
C’est une décision rarissime, mais comment cautionner que des postes aux mêmes missions soient proposés aux DPIP comme aux CPIP ?
Comment cautionner la prise de risque de voir Bercy et la DGAFP s’appuyer sur cette absurde décision unilatérale de la DAP pour s’opposer ensuite à toute évolution indemnitaire ou statutaire du corps des DPIP ?
Si la doctrine d’emploi des DPIP à l’ANTIG les avaient placés comme ses cadres déconcentrés, assurant au niveau interrégional tant l’autorité hiérarchique que fonctionnelle des CPIP référents, assumant eux-mêmes des missions de référents lorsque l’enjeu notamment politique l’eut nécessité, le choix du SNDP-CFDT eût été autre.
La DAP ne doit pas s’entêter. Le SNDP lui demande à nouveau de revoir l’organisation de l’ANTIG en région et peut lui soumettre des propositions. Lire la suite : CAP ANTIG